peur du rien

Lors d’un premier passage il n’y a rien. Juste la brise qui parcourt les feuilles des arbres, les murmures des passants qui s’emmêlent au rythme de leurs pas, le béton des bâtiments, terne et lisse. Je m’arrête net. Ce n’est pas normal, quelque chose ne va pas. C’est à la nuit noire que j’y retourne, persuadé que c’est dans cette atmosphère que je trouverai la clef de l’énigme.

Il n’y a toujours rien mais je suis certain qu’il s’agit d’un écran de fumée. Le diable se trouve dans les détails. Ce lieu est malsain, il veut ma mort, je le prouverai.

Peut-être que je suis paranoïaque, peut-être que j’ai peur du rien.

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